LE CONCOURS
Du 26 septembre 2023 au 12 février 2024, en partenariat avec le Labo des histoires, une invitation a été lancée aux citoyens des quatre coins de la planète à écrire un message poétique percutant et court en français et en langue maternelle sur le sport et le corps pour aller ENCORE plus loin, plus haut, plus vite.
ENCORE ! c’est le dépassement, c’est l’infini, c’est l’effort, c’est l’obstination, l’endurance, le cri, l’espoir, l’engagement et la performance.
Le concours ENCORE ! a réuni :
1596 participants
1339 poèmes en langue française
257 poèmes en langue originale et en langue française
38 pays d’origine : Afrique du Sud, Algérie, Allemagne, Arabie Saoudite, Belgique, Bénin, Brésil, Burkina Faso, Cameroun, Canada, Chili, Congo-Brazzaville, Côte d'Ivoire, Croatie, Egypte, Espagne, Etats-Unis, France (dont Martinique, Guyane, Île Maurice), Gabon, Géorgie, Grande-Bretagne, Grèce, Haïti, Italie, Madagascar, Mali, Maroc, Panama, Pays-Bas, Pologne, Roumanie, Royaume-Uni, Russie, Sénégal, Suisse, Syrie, Tunisie, Ukraine.
20 langues originales : anglais, russe, grec, créole, maoré, arabe, néerlandais, allemand, espagnol, ch'timi, haoussa, ukrainien, polonais, chinois, italien, roumain, croate, malgache, portugais et occitan.
Des participants de 4 à 92 ans.
Le jury
Sylvain Bailly
Directeur des affaires culturelles Gares et Connexions
Olivier Chaudenson
Directeur de la Maison de la Poésie de Paris
Bernard Comment
Écrivain et éditeur
Directeur artistique des Jeux poétiques de Paris
Jean-Arthur Creff
Chef du Bureau des Bibliothèques et de la Lecture de la ville de Paris
Emmanuel Demarcy-Mota
Directeur du Théâtre de la Ville
Directeur artistique des Jeux poétiques de Paris
Sophie Halimi-Gérard
Partenariat culturels RATP
Clémence Illien
Directrice Marketing & Communication Nomad Education
Claire Isirdi
Comédienne
Emmanuelle Jay
Autrice et Psychoboxeuse
La Dactylo
Street artiste d’aphorismes
Thibault Lacarrière
Délégué général du Labo des histoires
Alix Lerasle
Poète
Méril Loquette
Athlète paralympique
Sofyane Mehiaoui
Sportif basket-fauteuil
Stéphanie Vovor
Fondatrice du Poétesse Gang
LES 24 Slogans Poétiques LAURÉATS
24 lauréats ont été choisis par un jury artistique le 28 février 2024.
Ces formes brèves, intenses, sont mises en forme par les étudiants en graphisme de l’EPSAA pour être imprimées en affiches de divers formats, du plus petit (A4) au plus grand (bâches de chantier) et affichées dans la Capitale du 16 juin au 8 septembre 2024.
Corps en mouvement, élan vital,
Dans chaque effort, un idéal.
Plus loin, plus haut, sans cesse rêver,
Dans la course, l'espoir est semé.
Yasmina Abukhaled, 16 ans, Riyad, Arabie Saoudite
جسدي، مسرح جهودي
متحف لوحات قواتي
المكان الذي أقوي فيه نفسي
يكتب ترنيمة النجاح
Mon corps, théâtre de mes efforts
Musée des toiles de mes forces
Lieu où je me renforce
Écrit son hymne d’essor
Ines Bargaoui, 15 ans, Tunis, Tunisie
Mon corps s’étire, mon corps est comme un trait d’une couleur qui s’allonge.
Emma Belsito, 7 ans, Ham, France
Chaque corps a son histoire,
Doué de son propre langage.
Chaque foulée, une victoire
Prouesse traversant les âges.
Maelis Brocard, 19 ans, Paris, France
In the silence and solitude
Of the blue water arena
Burning shoulders
Accelerated breathing
Beneath the bubbling surface
I hear the passage of time
To the sound of my breath
I feel the exhaustion
From my tired muscles
And feel the infinite happiness
Of swimming.
Dans le silence et la solitude
De l’eau bleue du stade
Epaules brûlantes
Respiration accélérée
Sous la surface bouillonnante
J’entends le passage du temps
Au bruit de mon souffle
Je sens l’épuisement
De mes muscles fatigués
Et ressens l’infini bonheur
De nager.
Valérie Castejon, 63 ans, South Lake Tahoe Californie, USA
运动无止终,
无边征程,
前进既迎新景
Le sport n'a pas de destination,
chemin sans frontière,
chaque percée peint un nouveau ciel.
Ming Chi, 25 ans, Paris, France
Le corps sue,
L'esprit suit,
L'esprit sait,
Le corps peut.
Cours-tu encore ?
Charles Cohen, 27 ans, Paris, France
Tomber,
Pesanteur des corps
D'une danse enjouée.
Clémence Danon-Boileau, 41 ans, Paris, France
Je suis la force et la patience,
le vent sous l'aile des oiseaux,
je suis
l'eau sur la rame des bateaux.
Marie Derley, 52 ans, Ath, Belgique
Sous les lacets, la rage !
Ameline Dienot, 47 ans, Saint-Martin de Clelles, France
Un ciel automnal,
Echauffement, rotation
Clac ! cheval d’arçon !
Marie Dilys, 8 ans, Paris, France
Pourfendre le vent
Mon fauteuil en mouvement
Partir en roue libre.
Véronique Dubois, 62 ans, Metz, France
On the edge of greatness, muscles feeling weightless
Pick my line, aim high, so high I can touch the sky, fly!
Keep going, a little voice urges, energy peaks and surges
Body strains, unleash the power,
Applause rains down, like a shower!
Au bord de la grandeur, muscles en apesanteur
Je choisis ma ligne, vise haut, si haut que je peux toucher le ciel, voler !
Continue, t'exhorte une petite voix, l'énergie monte en flèche et atteint des sommets
Corps tendu, puissance libérée,
Les applaudissements comme une pluie !
Karen Duffell-Canham, 70 ans, Port Elizabeth, Afrique du Sud
Je suis la fille du discobole,
du lanceur de marteau.
Enfant j'allais sur ses épaules
pour voir le monde de plus haut.
Je tournoyais à bout de bras dans le soleil,
traçant dans l'air l'orbe parfait
d'un mouvement antique et familier.
Caroline Gallien, 52 ans, Athis-Mont, France
Tu tiens la courbe
Du deux cents mètres
Sur la pure tangente
Tu écris
Le poème parfait.
Michèle Gallien, 79 ans, Châtenay-Malabry, France
Si peu que tu progresses,
Monte vers les cimes, sans cesse,
Car en luttant, sans trêve,
Tu colories tes rêves !
Matei Gheorghiu, 11 ans, Targu Jiu, Roumanie
Parfois l'impression de parts manquantes
de miettes suffisait
à allumer l'élan neuf
à exploser de plus belle
à considérer la chute consommée
les bris d'os ou les sens meurtris
comme la promesse d'une flamme
témoin des distances
avalées.
Stéphane Ilinski, 50 ans, Montreal, Canada
On marche vers l’océan de courage,
We run with the changing winds,
On crie pour les fleurs de santé.
We walk to the nights of patience.
Wissam Khider, 15 ans, Bordeaux, France
J'inspire, j'expire.
Je ferme les paupières
Le vide s'étend.
Les sons, les pensées, les couleurs me traversent, disparaissent.
Puis j'ouvre les yeux
Il est temps.
Maintenant.
Ici.
Mon corps s'élance.
Le passé derrière moi.
Mon avenir juste devant, là.
Ambre Kuropatwa, 42 ans, Cosnac, France
Shine, vibrant, alive and keen,
In sports, your song, a path is seen,
Muscles dance in power's gleam,
March on proud, become a dream!
،تشرق، جسد يعيش ويتألق
،في الرياضة، نغماتك تسبق
،العضلات ترقص بقوة وشغف
!امضِ بفخر، كن عميقاً في الطريق إلى العلو
Brilles, corps vibrant, vivant,
Dans le sport, traces ton chant,
Muscles dansent, élan puissant,
Avance fier, deviens géant!
Meryem Lahlou, 27 ans, Los Angeles, USA
Je me suis battu au fleuret
Contre un arbre de la forêt
J’ai planté mon épée
Dans l’arbre abandonné
Joshua Launay, 9 ans, Compiègne, France
Learning to tame a prosthetic limb
Unfamiliar pain, new sensations, I often burst into tears.
But I kept moving forward at the pace of my blood pressure,
To arrive here thanks to this body that has freed me from all my fears.
Apprendre à apprivoiser ce membre artificiel
Douleurs inconnues, sensations nouvelles, souvent en pleurs.
Mais continuer d'avancer au rythme de ma tension artérielle,
Pour arriver ici grâce à ce corps, qui m'a libéré de mes peurs.
Gladys Lenoir, 40 ans, Paris, France
Dans un souffle,
Dans mes larmes,
Mes pas brûlent la poussière.
Dans un souffle,
Un soupir,
Mes pas frôlent la ligne.
Dans un souffle,
Dans la joie,
Mes pieds quittent la Terre.
Sophie Lesage, 29 ans, Chantilly, France
Chasing the once still ball, now it spins 'round
Perchance, this time, it is us who has one
Only the fresh, open air here, no walls
With the once lush grass crunching underfoot
Each of these teams shall now answer the call
Je poursuis la balle autrefois immobile
Peut-être que cette fois, c’est nous qui avons gagné
Seulement la fraîcheur, l’air libre, pas de murs
Avec l’herbe autrefois luxuriante qui craquait sous notre pieds
Chacune de ces équipes doit maintenant répondre à l’appel
Leila Lucas, 15 ans, Los Angeles, USA
热浪席卷我身,步步愈见深沉。
万籁骤然俱寂,仅见跑道无尽。
Je lutte, je me bats, j'avance un pas lourd.
Tout autour de moi la chaleur flottant,
Les bruits deviennent silence assourdissant.
Sur cette piste sans fin, je cours et je cours.
Yixuan Ma, 19 ans, Paris, France
J'ai là, au creux du ventre
Le monde entier sur la ligne
de départ.
Ensemble nous apaisons
Le course frénétique
Des battements de mon coeur
Il n'y a pas d'épreuve
Qui ne se traverse seul
Et ni gloire, ni médaille
Qu'on doit garder pour soi.
Priscille Meunier, 47 ans, Draguignan, France
Ma pole n'est ni Nord, ni Sud, elle est l'axe vertical sur lequel je prends mon envol. Et malgré les tâches bleutées dont mon corps se pare, je m'accroche, pour que ma peau constellée me rappelle ce moment où je touche les étoiles.
Lucie Mora, 24 ans, Toulouse, France
Je sais que je ne le mérite pas – mais je le fais à chaque fois.
Quand tu es sur le podium... j'y suis avec toi !
Claire Niclause, 57 ans, Bagneux, France
Tu es
Main sur le javelot
Pied sur la poutre
Genoux dans les sangles
Poing dans le gant
Regard sur la cible
Jaillissement sur la piste
Mouvement sans fin
Cri de l'avalanche
Tu es
La chair et le titane
La course à volonté
La fulgurance de l'effort.
Véronique Pédréro, 62 ans, Taulé, France
Suspendue au vide
Tes mains, tes pieds, araignée
La pierre et ta peau
Sophie Renaud, 60 ans, Paris, France
Prêt. Yeah !
Un coup. V'lan !
A terre. Noooo !
Douleur. Ouch !
Colère. Roaaar !
Debout. Bim !
Raté. Ooops !
Puissance. Powww !
Attaque. BOOM !
KO. ZzZzzZz!
Victoire. Clap Clap clap !
Laure Sanson, 43 ans, , France
Quando camminare barcolla, esita
Ondeggia
Quando vacillare si corregge e balza
E corre
Quando cadre diventa strisciare e in fine
Si alza
Irradi la danza, il tuo corpo è la sua linfa
Quand marcher chancelle, hésite et tangue
Quand vaciller s'affermit, jaillit et court
Quand choir devient ramper et se relève
Tu irradies la danse, ton corps en est la sève.
Laure Sorasso, 55 ans, Echarcon, France
On m'a enlevé ma jambe droite,
Je l'ai troquée par une corde,
On a réduit ma mobilité,
J'ai augmenté mon agilité,
On m'a condamné aux épreuves,
J'en ai fait un terrain de jeu
On a détruit mes objectifs
Alors j'ai atteint la cible.
Constance Tomasini, 26 ans, Nice, France
Ακόμα
Μια πιστολιά
δίνεται η εκκίνηση
κόβεται η αναπνοή
Προπόνηση στην άμμο
Με ήλιο με βροχή
Είμαστε όρθιοι
Μετά τον τραυματισμό
Ξανά στο παιχνίδι
Παίζουμε ακόμα
Αλλαγή χεριού
Περνώ τη σκυτάλη
Είμαστε μαζί"
Un coup de pistolet
annonce le départ
il coupe le souffle
S'entraîner dans les dunes
sous le soleil sous la pluie
on reste debout
Après la blessure
de nouveau dans le jeu
on joue encore
Changement de main
passer le témoin
Magdalini Topalidou, 48 ans, Xanthi, Grèce
Swift flunge, song of brass
Veins spinning fierce quicksilver,
Gold-clad neck, at last.
Flèche leste, bruit d'airain
Veines filant le vif-argent,
Au cou, l'or, enfin.
Noemi Tran, 31 ans, Paris, France
Une larme de fatigue coulant dans le dos, je continue d'avancer. Rien ne pourra m'arrêter, ni le soleil, ni la pluie, ni personne. Plus de bruit, juste des souffles autour de moi. C'est le silence avant le combat, avant le défi de toute une vie.
Alaïs Vareille, 18 ans, Rennes, France
Trap the striped ball hard
It's quick, I better grab my rack
I brought it back to the speed of light.
It was my pleasure
Finally, I end with a bam
And a slam!
Frappe fort la balle rayée
C’est rapide, je ferais mieux de prendre mon rack
Je l’ai ramené à la vitesse de la lumière.
C’était mon plaisir
Enfin, je finis avec un bam
Et un slam !
Nathaniel Wehrle, 15 ans, Los Angeles, USA
Le coeur s'emballe.
Le souffle est court.
Détourner l'obstacle.
Cent mètres. Peut-être mille.
Puis relever la tête.
Et respirer.
À nouveau
Aurélia Zirktof, 49 ans, Gennevilliers, France
LES 200 SLOGANS POÉTIQUES FINALISTES
A
Yasmina Abukhaled, 16 ans, Riyad, Arabie Saoudite
"Corps en mouvement, élan vital,
Dans chaque effort, un idéal.
Plus loin, plus haut, sans cesse rêver,
Dans la course, l’espoir est semé."
Poliana Adorno, 28 ans, Salvador, Brésil
Meus músculos cumpriram seu dever
A fadiga incomoda minha mente.
Meus adversários torcem e rezam
A força de vontade é o músculo invisível que me impulsiona para a vitória
Mes muscles ont accompli leur devoir
La fatigue harcèle mon esprit.
Mes adversaires exultent et prient
La volonté est le muscle invisible qui me propulse vers la victoire
Frédéric Adrie, 55 ans, Verdun, France
Que tu gagnes
Que tu perdes
Après tout peu importe
Ce qui compte
Ce qu’il faut
C’est ouvrir une porte
Celle du corps
Celle du cœur
Celle du goût à l’effort
Et un jour...
Un jour peut-être
Un record
Une médaille d’or
De ta vie le jour le plus fort
Yaman Alassaf, 16 ans, Riyad, Arabie Saoudite
Saut après saut, le ciel touché,
Dans l’envol, la liberté.
Le corps s’envole, l’espoir danse,
Dans chaque saut, une renaissance.
Mari Alessia, 17 ans, Padoue, Italie
Dolci note, un sospiro,
La mia anima si dimena, saltando,
E presto ombatterà dolcemente
A colpi di pirouettes e sorridere
Douces notes, un soupire,
Mon âme se débat, en sautant,
Et bientôt elle combattra doucement
À coups de pirouettes et sourir
Gabrielle Alezra, 25 ans, Beynes, France
Cours, respire et ressens ! Surtout ne t’arrête pas
Le monde existera avant et après toi !
Je me sens si vivante, et les dés sont lancés
L’espoir est loin devant, je vais le rattraper !
Patrice Amadieu, 57 ans, Gallargues le Montueux, France
Le seigneurs des anneaux
Plus vite, plus haut ,plus fort .
La chorégraphie des corps
Le boléro des âmes
Paris, m’a déclaré sa flamme
Thibaut Anin, 16 ans, Riyad, Arabie Saoudite
Endurance, force, volonté,
Sur le chemin de la vérité.
Le corps en épreuve, l’esprit en quête,
Dans chaque sueur, une conquête.
Ines Argaoui, 15 ans, Tunis, Tunisie
،في الكوريغرافيا من المسابقات
لحن العزم يحترق بداخلي
تحت ضغط التدريب اللطيف
ينكشف فيّ التحرر من العذاب
Dans la chorégraphie des compétitions,
Se consume en moi une mélodie de détermination
Sous la douce pression des entraînements
Se révèle en moi une libération de tourment.
Mia Ayoub, 16 ans, Riyad, Arabie Saoudite
Cœur battant, souffle court,
Dans la course, trouve ton parcours.
Chaque pas, une histoire écrite,
Dans l’effort, la vie s’invite.
B
Ilinca Banescu, 17 ans, Bucarest, Roumanie
Fericirea de a trăi împreună
Tu și eu, toți câștigători
Frumoasa căldură
Joie de vivre ensemble
Toi et moi, tous des vainqueurs
La belle chaleur
Ines Bargaoui, 15 ans, Tunis, Tunisie
جسدي، مسرح جهودي
متحف لوحات قواتي
المكان الذي أقوي فيه نفسي
يكتب ترنيمة النجاح
Mon corps, théâtre de mes efforts
Musée des toiles de mes forces
Lieu où je me renforce
Écrit son hymne d’essor
Hannah Bell, 13 ans, Brighton, UK
The agony of failure,
The pain of a broken heart,
The lack of adrenaline,
You’re stuck at the start.
The joy of perseverance,
The heart felt togetherness,
The love of your team,
The freedom of a hard-earned success.
La détresse de l’échec,
La douleur d’un cœur brisé,
Le manque d’adrénaline,
Vous êtes bloqué au départ.
La joie de la persévérance,
Une fraternité profondément ressentie,
L’amour de l’équipe,
La liberté d’un succès bien mérité.
Emma Belsito, 7 ans, Ham, France
Mon corps s’étire, mon corps est comme un trait d’une couleur qui s’allonge.
Gaëlle Belsito, 18 ans, Ham, France
Mon corps s’étire, mon corps est comme un cobra qui va attaquer sa proie.
Perrine Belsito, 10 ans, Ham, France
Mon corps s’étire. Mon corps est comme un oiseau qui vole en été, le matin, seul.
Téa Belsito, 7 ans, Ham, France
Mon corps s’étire. Le grand écart, c’est un trait qui fait mal avec les jambes, ça ressemble à un arbre qui ne fait rien, ça ne bouge pas, ça ne parle pas, ça ne marche pas, ça ne vole pas.
Yliana Belsito, 8 ans, Ham, France
Une figure huit
sur le poignet.
Avec le bâton
je suis heureuse.
Hana Bennour, 18 ans, Kef, Tunisie
أن نحيا بأمل،أن نحلم،أن نطير أن نسرع،أن نغوص في أحلامنا، أن نحارب ونثابر من أجلها،هكذا نحيا وتقاوم أجسادنا
Vivre avec espoir, rêver, voler, se dépêcher. Pour plonger dans les rêves. Se battre et persévérer pour cela, C’est ainsi que nous vivons et nos corps résistent.
Gift Benson, 16 ans, Bordeaux, France
On marche à la nuit du courage.
On nage dans l’océan avec l’esprit de s’amuser.
On court en direction du vent la confiance.
Divine Benson, 18 ans, Bordeaux, France
Je plonge dans l’océan de la motivation,
Je cours en direction de la forêt de la confiance,
Je vole sous le ciel de la fluidité,
Je crie contre le vent de la vulnérabilité,
Je shoot vers les étoiles de la grâce.
Vittoria Bernardino, 17 ans, Padoue, Italie
Lo sport è futuro,
presente e ricordi.
Faccio la mia rivoluzione
per diventare un campione.
Le sport est avenir,
présent et souvenirs.
Je fais ma révolution
pour devenir un champion.
Césarie Booh, 29 ans, Bordeaux, France
Jusqu’aux premiers mouvements de nos muscles, soyons intensément.
Le corps-créateur s’exprime avec foi et passion.
De l’existence faisons, non pas une simple compétition mais une œuvre d’art en action.
Salima Borsali, 63 ans, Tlemcen, Algérie
عندما يتحرك الجسد، فإنه يكتب قصة
الرياضة تكشف له عبقريته الكبيرة
العضلات قوافي منحوتة بالجهد
الرياضة تملي شعرها ولغة جسدها.
الملاعب والميادين، صفحات للكتابة
كل مسابقة لها هدف الجمع
Quand le corps s’anime
Il écrit un récit
Le sport lui en révèle son grand génie
Les muscles sont des rimes sculptées par l’effort
Le sport dicte sa poésie
Langage du corps
Les stades et terrains
Des pages à écrire
Chaque compétition a le but de réunir
David-Nathan Bourgelas, 14 ans, Le Lamentin, Martinique, France
Lè man ka gadé békann-mwen, man ka santi kò-mwen lib.
Lè man ka monté anlè békann-mwen, mis-mwen ka rédi.
Dé janm-mwen ka fò toubonnman.
Dé lanmen-mwen, sé yo ka mennen.
Ek dé pié-mwen ka fè bel travay-yo.
Ha, man bien an tet-mwen, dann !
Quand je regarde mon vélo, je me sens libre.
Quand je monte sur mon vélo, mes muscles se contractent,
Mes jambes deviennent puissantes,
Mes mains se chargent de la direction,
Et mes pieds font leur travail.
Heureux, je me sens mieux dans ma tête.
Emma Bourguignon, 20 ans, Amiens, France
Un rêve dans la tête, le sport dans la peau, la victoire dans le cœur.
Michèle Bourguétou, 66 ans, Tarbes, France
Dans la flamme or et sang
Sur les anneaux entrelacés
Suez jusqu’à la rage ultime
Pour graver votre nom en lettres d’or
Sur le mur glorieux de l’Olympie!
Aouatif Boutaybi, 25 ans, Paris, France
Son corps chante
Une mélodie de notes
Une répartition sonante
Quelle symphonie étonnante !
Son corps dessine des figures, des vers et des rimes ;
Bras en arrière, genoux devant,
Tête par terre, pied en ciel
Quel arc-en-ciel !
Quelle poésie corporelle !
Maelis Brocard, 19 ans, Paris, France
Chaque corps a son histoire,
Doué de son propre langage.
Chaque foulée, une victoire
Prouesse traversant les âges.
Corentin Brochon, 26 ans, Boulogne-billancourt, France
En termes de paresse, c’est souvent moi l’vainqueur,
À l’aube, tel un gréco-romain je lutte, au s’cours.
L’avenir appartient à ceux qui s’lèvent de bonheur,
Alors j’me bouge, j’enfile mes baskets et je cours !
Julien Bucci, 47 ans, Lille, France
Le corps qui croît
Se fabrique dans le corps
Puis pousse en tous sens
Au dehors
Le corps continué
Qui va ! Qui va !
Et revient, se répare.
Tout le corps dans l’effort
Nage, roule, enfin court.
Au bord du corps qui ralentit
S’apaise
Se ride
Et plonge.
Lilian Burnier, 27 ans, Annecy-Le-Vieux, France
Le temps suspendu, un point d’écart
Des supporters, sept milliards
Derrière les écrans, dans le stade, infinité d’espoir
C
Sophiane Cabibel, 48 ans, Paris, France
Toujours le sport
D’abord pour son corps
Puis pour être le plus fort
On n’a pas trouvé mieux
Alors faites vos jeux
Alice Cacco, 17 ans, Vigonza, Italie
E’ quando immergo la testa sott’acqua,
che non ascolto più la mia ragione.
E’ come se fosse il mio castello,
solo in piscina sento di più le mie emozioni.
C’est quand je plonge la tête sous l’eau,
que je n’écoute plus ma raison.
C’est comme si c’était mon château,
seule dans la piscine je ressens plus mes émotions.
François Casanova, 65 ans, Souvigny, France
La médaille dort,
Réveillons-la,
A cœur, à corps,
Méritons-la,
Plus haut, plus fort,
Atteignons-la.
Valérie Castejon, 63 ans, South lake Tahoe Californie, USA
In the silence and solitude
Of the blue water arena
Burning shoulders
Accelerated breathing
Beneath the bubbling surface
I hear the passage of time
To the sound of my breath
I feel the exhaustion
From my tired muscles
And feel the infinite happiness
Of swimming.
Dans le silence et la solitude
De l’eau bleue du stade
Epaules brûlantes
Respiration accélérée
Sous la surface bouillonnante
J’entends le passage du temps
Au bruit de mon souffle
Je sens l’épuisement
De mes muscles fatigués
Et ressens l’infini bonheur
De nager.
Rose Chambille, 9 ans, Paris, France
Je me réveille et entends
Un chant très palpitant
On dirait presque une musique fantastique
Je sors de chez moi et perçois en moi du courage et de l’envie
D’inventer des stratégies sur le circuit
Pauline Charlot, 45 ans, Pontault-Combault, France
Fauteuil et chair font corps
Le tronc agit en ténor
Les parties estropiées
Sont sur des roues arquées
Dans la danse d’un tourbillon
J’écrase la balle au bond
La clameur monte, je suis vainqueur
Le corps fourbu par la douleur
yiyin Chen, 19 ans, Paris, France
口干舌燥,
精疲力尽,
我的眼睛聚焦在那抹红色。
没有眼镜,这是唯一闪耀的东西。
所有旁边的东西都变得暗淡。
终点线。
如果胜利有形状和颜色。
就是这样的。
Hors d’haleine,
L’épuisement physique,
Mes yeux se concentrent sur le rouge.
Sans lunettes, c’est la seule chose qui brille.
Tout ce qui l’entoure devient terne.
La ligne d’arrivée.
Si le victoire a une forme et une couleur.
C’est cela.
Didier Chenillat, 48 ans, Gorges, France
Dans un cocon d’apesanteur
Parmi les spectateurs
Tous mes soucis s’envolent
Le souffle court qui batifole
Vient se débarrasser
De ce qui époumone
Pour embrasser
Une plénitude folle
Que les tourments s’étiolent
Dans la sphère qui papillonne !
Sarah Cherif, 24 ans, Nantes, France
Mon torse est en feu et mes jambes sont deux flammes,
Elles illuminent le visage du peuple qui m’acclame,
Mon corps, dans sa course effrénée, s’embrase face à son regard,
Et dans mon cœur brûlant, éclate le son de la victoire !
Ming Chi, 25 ans, Paris, France
运动无止终,
无边征程,
前进既迎新景
Le sport n’a pas de destination,
chemin sans frontière,
chaque percée peint un nouveau ciel.
Mariam Cissé, 10 ans, Paris, France
Ma raquette tape et Bam
Comme un tambour le volant
S’emporte au canal de l’Ourcq
Arnaud Clavet, 53 ans, Marseille, France
Un esprit saint dans un corps saint
Un esprit sage dans un corps sage
Un esprit vaillant en fauteuil roulant
Un esprit fort dans un corps à corps
Froti-frota corps emmêlés
De ci de là dans la mêlée
Tous nos esprit se sont alliés
À l’unisson, envolés
Camille Clemme, 25 ans, Lille, France
Le krav maga
j’connais
j’esquive
une opportunité
j’frappe
j’pars
y’a de l’espoir
je peux l’avoir.
Clarisse Cogan, 21 ans, Amiens, France
Une goutte de bleu,
Une once de noir,
Une mèche de rouge,
Un zeste de jaune,
Un brin de vert,
PARIS.
Charles Cohen, 27 ans, Paris, France
Le corps sue,
L’esprit suit,
L’esprit sait,
Le corps peut.
Cours-tu encore?
Noémie Cuny, 25 ans, Saint-Jean-de-Braye, France
Tomber. Se relever. Rouler.
Feinter, pousser, impacter !
Détruire le pack à la force de son corps.
Prendre les points, un à un, et recommencer.
Jusqu’aux coups de sifflet.
Reprendre son souffle.
D
Thaïs Maria Da Conceicao Silva, 23 ans, Montpellier, France
Il n’y a pas de plus belle victoire, qu’un corps qui porte l’espoir. Handicapée, mes rêves se sont adaptés. Le sport donne des ailes à ceux qui ne peuvent plus marcher. Ne cessez pas d’y croire, nos corps sont tous porteurs d’espoir.
Clémence Danon Boileau, 41 ans, Paris, France
Tomber,
Pesanteur des corps
D’une danse enjouée.
Khalipha Dansoko, 12 ans, Paris, France
La balle est dans la lucarne
Avec fougue et hargne
J’ai hâte de crier
"J’ai gagné !"
Sandrine Davin, 47 ans, Grenoble, France
Fauteuil roulant –
quelques larmes de sueur
pour une médaille
Marie Derley, 52 ans, Ath, Belgique
Je suis la force et la patience,
le vent sous l’aile des oiseaux,
je suis
l’eau sur la rame des bateaux
Jeanne Desrousseaux, 15 ans, Lille, France
Frisson, souffle, passion
Souffle, foulée, inspiration
Douleur, folle ivresse
Euphorie des sens, douce allégresse
Chassé, foulée, plié
Corps animé, gracieuse ballerine
Souffle, symphonie divine
Pulsation, foulée, expiration
Je m’envole, mon âme s’affole
Louhann Dewilde, 14 ans, Rouen, France
Quand on est sur le point d’abandonner c’est le moment de se dépasser !
Ameline Dienot, 47 ans, Saint-Martin de Clelles, France
Sous les lacets, la rage !
Marie Dilys, 8 ans, Paris, France
Un ciel automnal,
Echauffement, rotation
Clac ! cheval d’arçon !
Marion Drack, 35 ans, Sceaux, France
Le corps ne transpire pas pour la gloire
il se dépasse pour l’espoir.
Celui qui circule dans nos cellules et fait battre nos cœurs
à chaque victoire.
Celui qui nait de l’exploit et soulève des vagues de joie.
Et réveille en chœur notre ardeur de vivre.
Véronique Dubois, 62 ans, Metz, France
Pourfendre le vent
Mon fauteuil en mouvement
Partir en roue libre.
Karen Duffell-Canham, 70 ans, Port Elizabeth, Afrique du Sud
On the edge of greatness, muscles feeling weightless
Pick my line, aim high, so high I can touch the sky, fly!
Keep going, a little voice urges, energy peaks and surges
Body strains, unleash the power,
Applause rains down, like a shower!
Au bord de la grandeur
Muscles en apesanteur
Je choisis ma ligne
je vise si haut que je peux toucher le ciel
Voler
Continue
l’énergie atteint des sommets
monte en flèche
Le corps se tend
la puissance se libère
Les applaudissements comme la pluie
Nathan Dupre, 14 ans, Lyon, France
Dans l’arène de l’âme, mon corps est le flambeau,
Il brûle de passion, se lève bien plus haut.
La lutte est son hymne, l’espoir son doux refrain,
Performance et persévérance, son chemin sans fin.
Laurence Dupuch, 58 ans, Brive-la-Gaillarde, France
Encore ce corps-à-corps
Qui étreint nos corps
Nous met à l’épreuve
Pour performer encore
Poursuis tes efforts
Crois en toi l’espoir est plus fort
Bande tes muscles ancre tes pieds
Ramasse ton corps entier
Pour gagner le combat
Et recueillir les Viva
Charbeil Spero D’Oliveira, 27 ans, Cotonou Akpakpa, Bénin
Dans le temps, l’athlète forge son corps, sculpture où courage émerge. Témoin des épreuves, il incarne la lutte, forgeron d’âmes indomptables. L’épopée sportive s’écrit, témoignage vibrant où le corps devient poésie infinie.
E
Lily Edwards, 13 ans, Brighton, UK
Agony, suffering, tiring legs
Slick with sweat and tears,
Pounding in your head
Imagine the joy of winning,
The adrenaline shooing away the pain,
You will be victorious!
Agonie, souffrance, fatigue des jambes
Couvert de sueur et en larmes,
Le cerveau qui cogne
Imaginez la joie de gagner,
L’adrénaline chassant la douleur,
Vous serez victorieux !
Abdessalam El Bouddounti, 10 ans, Bezons, France
"أضع قدمي على أرض الملعب
أتفقد أيدي أصدقائي
أرتدي قفازاتي
اهتز الخاتم
أرتدي بدلتي
ونقاتل"
Je pose le pied sur le terrain
Je check les mains de mes copains
Je mets mes gants
Le ring est tremblant
J’enfile ma combinaison
Et nous combattons
Sandrine Escriva, 51 ans, La penne sur huveaune, France
Le souffle de la douleur
Devient bourrasque de crampes
Et tous les tonnerres cardiaques
Donnent l’éclair de la victoire.
Tout se calme et mes yeux s’ouvrent
Sur un autre moi, meilleur.
Iyad Essahli, 5 ans, Paris, France
Mon cœur bat plus fort,
Ton cœur bat plus haut,
Nos cœurs courent plus vite
Blandine Etienne, 52 ans, Garches, France
Mon corps vit sa vie, me prépare, m’avertit, me répare… se met en mouvement, m’entraîne vers le changement… avec bienveillance, avec exigence… et grâce à lui, me voilà qui sourit, bien présente à la vie !
F
Giulia Ferrara, 17 ans, Padoue, Italie
Sul campo, i sogni prendono il volo,
Ogni prova scolpisce il cuore, l’anima si agita.
La vittoria, un dolce canto di libertà,
Lo spirito sportivo, un’eterna fierezza.
Sur le terrain, les rêves prennent leur envol,
Chaque épreuve sculpte le cœur, l’âme s’affole.
La victoire, un doux chant de liberté,
L’esprit sportif, une éternelle fierté.
Romain Fouchet, 36 ans, Paris, France
Il faut connaitre le courage
Pour devenir un sportif
Mais il faut danser sous les orages
Pour devenir un champion
Estelle Fournier, 51 ans, Marseille, France
J’ai inscrit dans mon cœur une soif de victoire
J’ai fixé dans mes yeux l’envie folle d’y croire
J’ai gravé dans mon corps l’appétit de l’effort
Pour honorer l’esprit de la flamme et du sport
G
Caroline Gallien, 52 ans, Athis-Mont, France
Je suis la fille du discobole,
du lanceur de marteau.
Enfant j’allais sur ses épaules
pour voir le monde de plus haut.
Je tournoyais à bout de bras dans le soleil,
traçant dans l’air l’orbe parfait
d’un mouvement antique et familier.
Michèle Gallien, 79 ans, Chatenay-malabry, France
Tu tiens la courbe
Du deux cents mètres
Sur la pure tangente
Tu écris
Le poème parfait
Anne Garel Rodes, 49 ans, Montreuil, France
Mon souffle se projette hors de mon corps.
De mes pieds à mes mains via mon coeur,
Tout part de moi sur la piste
Je catapulte mon audace décisive
Top chrono, départ
Je cours contre le temps.
Marine Gauthier, 33 ans, Albertville, France
Raise your arms up in the sky,
Put on your face such a smile,
Run as fast as you can,
Jump and wait until you land,
Hit that ball really hard,
Let it help you move forwards,
Let the sport heal you,
Believe in you, you’re gonna make it through!
Lève les bras au ciel,
Mets sur ton visage un tel sourire,
Cours aussi vite que tu peux,
Saute et attends d’atterrir,
Frappe la balle très fort,
Laisse-la t’aider à aller de l’avant,
Laisse le sport te guérir,
Crois en toi, tu vas y arriver !
Matei Gheorghiu, 11 ans, Targu Jiu, Roumanie
Si peu que tu progresses,
Monte vers les cimes, sans cesse,
Car en luttant, sans trêve,
Tu colories tes rêves !"
Saskia Gherardi, 16 ans, Bois-Colombes, France
Équilibrer le silence
Trahir le vide de l’espace
Improviser l’éveil
Quémander l’explosion
Brasier des sens
Orgueil d’un frisson
Révéler le pouls caché
Déséquilibrer le temps
Susurrer l’innocence
Rendre au corps son lyrisme originel
Être la sueur du jour
Eden Gill, 13 ans, Brighton, UK
Towards the gold,
My team will strive,
For our pride,
For our country,
Whether running or flying or diving,
We shall soar.
Together as one,
An iron unit,
We shall fly to our victory.
May we bathe in our glory tonight.
Pour l’or,
Mon équipe se battra,
Pour notre fierté,
Pour notre pays,
En courant, en volant ou en plongeant,
Nous nous élèverons.
Ensemble comme un,
D’une unité de fer,
Nous filerons vers notre victoire.
Puissions-nous ce soir nous baigner dans notre gloire.
Isabelle Giraudot, 61 ans, Plogoff, France
En corps et encore
Courir, sauter, lancer
S’entrainer, progresser
Encore et en corps
Dans l’effort et dans la lutte
Corps fatigué qu’on chahute
En corps et encore
Plus vite, plus loin, plus haut, plus fort
Aller vers un dernier effort
Ludovic Gire, 32 ans, Rueil Malmaison, France
Je suis né handicapé
Est-ce une calamité ?
Faire de ce malheur une valeur
Et pourquoi pas un honneur
Je veux devenir
Une bête de compétition
Sans restriction
Je veux courir
Que mes bras remplacent mes jambes
Pour que je me transcende et en redemande.
Christine Gire, 63 ans, Bourges, France
La culture de l’effort
Cela vaut de l’or
Je ne veux pas être une victime
Mais gagner un hymne
Participer aux Jeux paralympiques
Tellement ça me pique
Augmenter la cadence
Atteindre la reconnaissance
De ce monde particulier
Avec mon fauteuil ma moitié
Sidonie Gramsch, 10 ans, Nîmes, France
Mon domèni es pas l’espòrt
Per lo rugbí, soi pas fòrt
Per lo handball
Ai pas la bona talha
E pel basket
Soi tròp pichonet
Ja fau un esfòrç
Cèrqui mon espòrt
Mon domaine n’est pas le sport
Pour le rugby, je ne suis pas fort
Pour le handball
Je n’ai pas la bonne taille
Et pour le basket
Il me manque une tête
Déjà, je fais un effort
Je cherche mon sport
H
Alain Hannecart, 68 ans, Puget sur Argens, France
C’est toujours compliqué de sourire à la glace
Quand le réveil matin vous tire de votre lit
Pour aller au turbin d’ailleurs cela se lit
Au moindre mouvement le corps fait la grimace
Alors imaginez ce que vivent les gymnastes
Mathis Hardouin, 19 ans, Vallières-les-grandes, France
Allongée elle pense à ce rêve
Et repousse loin ses limites
Elle se relève
Le soleil l’imite
Et reprend sa course
Ses foulées ricochent
Elle pioche
Dans ses ressources
Le visage rouge
Encore elle bouge
La sueur sur sa tête
Rosée de l’athlète
Elodie Harle, 19 ans, Compiègne, France
Porte moi tout en haut, au sommet de ta détermination.
Laisse moi voir ta peau, ses sillons creusés par les années et les combats sont art.
Laisse moi voir tes formes et tes complexes, ils sont la preuve que tu vis
et que je t’aime toi, mon corps.
Micka HB, 48 ans, Limoges, France
Entrena duro cuando las cosas van bien,
Por el placer, por el desafío,
Para poder soportar lo peor
Si todo colapsara sin previo aviso.
Il s’entraîne dur quand tout va bien,
Pour le challenge, pour le plaisir,
Pour pouvoir endurer le pire
Si tout s’écroulait sans prévenir.
Sarah Hubert, 42 ans, Assesse, Belgique
Pour le goût du sport
Tête et muscles affûtés –
Un corps entre en jeu
Le coût de l’effort
Usé, le souffle coupé –
Un corps, des enjeux
Un conquistador
Acclamé, le cœur léger –
Corps et âme, les Jeux
Olivier-Gabriel Humbert, 55 ans, Les avenières Veyrins thuellin, France
bleu estival –
il plonge dans ses rêves
de médailles
I
Stéphane Ilinski, 50 ans, Montréal, Canada
Parfois l’impression de parts manquantes
de miettes suffisait
à allumer l’élan neuf
à exploser de plus belle
à considérer la chute consommée
les bris d’os ou les sens meurtris
comme la promesse d’une flamme
témoin des distances
avalées.
Isabelle Imbert-Soing, 63 ans, La Prune Ceaulmont, France
Ton corps parfait
porte l’élan de tes deux roues apprivoisées
en rondes patientes, force et grâce défiant la gravité.
De tes muscles puissants, tissés
à ton fauteuil,
tu soulèves nos regards au-delà du soleil de l’Olympe.
J
Claire Josse, 21 ans, Tours, France
Étincelle de gloire
Pouls douloureux
Poumons en feu
Je courrai jusqu’au soir
Douleur illusoire
Étoiles plein les yeux
Esprit audacieux
J’atteindrai la victoire
Étincelle de gloire"
Fabrice Juery, 48 ans, Douai, France
Dins aquel fotut circ de l’espòrt, los còsses susan, se copan per una glòria efemèra. D’eròis se lèvan, d’autres tomban, los sòmis s’espotisson. Dins aquel balet d’esfòrces, s’oblida las amnas, las vertadièras victòrias dins l’ombra dels estadis.
Dans ce foutu cirque du sport, les corps suintent, se brisent pour une gloire éphémère. Des héros se lèvent, d’autres tombent, les rêves s’écrasent. Dans ce ballet d’efforts, on oublie les âmes, les vraies victoires dans l’ombre des stades.
K
Wissam Khider, 15 ans, Bordeaux, France
On marche vers l’océan de courage,
We run with the changing winds,
On crie pour les fleurs de santé.
We walk to the nights of patience."
Louise Kollmeier, 25 ans, Parette, Belgique
Le jeu s’entame
Mon âme s’enflamme
L’espoir me défie
La frénésie jaillit
La peur s’abandonne
L’envie résonne
Mon corps en vibration
Accroît ses sensations
L’extase rententit
Mon esprit se délie
Devant toutes les nations
S’exalte la passion
L
Giovanni Lacroix, 15 ans, Paris, France
Courons, Soufflons, Nageons,
Égaux et nus face à l’onde impartiale,
Agitons les remous de la Seine !
Froissant l’écharpe de Paris,
Nous chanterons, sous les ponts,
Sa gloire d’écume.
Meryem Lahlou, 27 ans, Los Angeles, USA
Shine, vibrant, alive and keen,
In sports, your song, a path is seen,
Muscles dance in power’s gleam,
March on proud, become a dream!
،تشرق، جسد يعيش ويتألق
،في الرياضة، نغماتك تسبق
،العضلات ترقص بقوة وشغف
!امضِ بفخر، كن عميقاً في الطريق إلى العلو
Brilles, corps vibrant, vivant,
Dans le sport, traces ton chant,
Muscles dansent, élan puissant,
Avance fier, deviens géant!
Robert Lambeaux, 68 ans, Namur, Belgique
Je cours
Comme je n’ai jamais couru
dans ma tête
Je cours et j’arrive à la fête
Épuisé
J’ai suivi des porteurs de lumière
qui déjà sont repartis dans l’ombre
J’aurai été du nombre
de ceux qu’ils ont allumés
Clémence Landragin, 14 ans, Montpellier, France
La tête vide, le cœur plein. Je m’élance toujours plus loin, ignorant la douleur qui me brûle. Je vole, mes rêves d’espoirs, mes utopies me portent. Mon souffle s’épuise mais je ne peux abandonner. Intense chaleur, mon cœur palpite, j’ai gagné.
Brigitte Larignon, 65 ans, Ouistreham, France
Le sport, c’est ton corps qui se tord à l’effort mais qui te pousse à devenir toujours plus fort
Jacques Leandri, 21 ans, Montrouge, France
Contractions musculaires
Fournissant tant d’espoirs
Entendez-vous dans l’air,
L’enthousiasme du soir ?
Gladys Lenoir, 29 ans, Paris, France
Learning to tame a prosthetic limb
Unfamiliar pain, new sensations, I often burst into tears.
But I kept moving forward at the pace of my blood pressure,
To arrive here thanks to this body that has freed me from all my fears
Apprendre à apprivoiser ce membre artificiel
Douleurs inconnues, sensations nouvelles, souvent en pleurs.
Mais continuer d’avancer au rythme de ma tension artérielle,
Pour arriver ici grâce à ce corps, qui m’a libéré de mes peurs.
Sophie Lesage, 29 ans, Chantilly, France
Dans un souffle,
Dans mes larmes,
Mes pas brûlent la poussière.
Dans un souffle,
Un soupir,
Mes pas frôlent la ligne.
Dans un souffle,
Dans la joie,
Mes pieds quittent la Terre.
Catherine Letron, 63 ans, Paris, France
Sur le fil suspendu
Marche lente bras tendus
Cœur en apesanteur
Le funambule aguerri joue avec l’équilibre
Concentré, respiration douce, tous les sens en éveil
Public ébloui !
Malory Levostre Vega, 14 ans, Le Lamentin, Martinique, France
Dé lanmen’w sé ta’w,
Maché-kouri-a an-rev.
Mi bi-a ! Woulo-bravo !
Handbal, sé lajwa kò’w ek lespri’w.
Main agile,
Parcourir le parquet en rêve,
But, éclats de liesse,
Handball, l’âme en allégresse.
Farah Little Green Pig, 13 ans, Brighton, UK
It all comes down to this
your head dizzy and your heart sink.
A slip up causes the emotional agony of 100 deaths
The cold air whips your skin, you can’t think,
Or tell differences between flying and falling because
You’re scared but you’re ready
Tout se résume à ça
La tête tourne, le cœur se serre.
Une gaffe, et c’est l’agonie émotionnelle de 100 morts
L’air froid vous fouette la peau, impossible de penser,
Ou de faire la différence entre voler et tomber car
Vous avez peur mais vous êtes prêt
Leila Lucas, 15 ans, Los Angeles, USA
Chasing the once still ball, now it spins ’round
Perchance, this time, it is us who has one
Only the fresh, open air here, no walls
With the once lush grass crunching underfoot
Each of these teams shall now answer the call
Je poursuis la balle autrefois immobile
Peut-être que cette fois, c’est nous qui avons gagné
Seulement la fraîcheur, l’air libre, pas de murs
Avec l’herbe autrefois luxuriante qui craquait sous notre pieds
Chacune de ces équipes doit maintenant répondre à l’appel
M
Yixuan Ma, 19 ans, Paris, France
热浪席卷我身,步步愈见深沉。
万籁骤然俱寂,仅见跑道无尽
Je lutte, je me bats, j’avance un pas lourd.
Tout autour de moi la chaleur flottant,
Les bruits deviennent silence assourdissant.
Sur cette piste sans fin, je cours et je cours.
Chloé Maille, 15 ans, Marcq-en-Baroeul, France
Petit oiseau à l’immense queue soyeuse,
Virevoltant, chutant sans jamais s’écraser,
Joli ruban, relié à la gymnaste en mouvement
Qui, ensemble, créent le plus fabuleux des moments.
La danseuse au sol, son ruban dans les airs,
Tournoyant ensemble,
Encore.
Jean-Valéry Martineau, 50 ans, Troyes, France
Le souffle tremble...
Muscles, douleurs intenses,
Deviennent exploits
Dorian Masson, 31 ans, Paris, France
Je cours comme je vis
Pas souvent et pas très bien
Mais bon sang, je le fais
Et un pied devant l’autre
J’avance
Je cours donc je vis
Et même si
Ça souffre, ça fatigue
Ça épuise, ça absurde
Ça ressent, ça douleur
Un
Pied
Devant
L’autre
J’avance
Et ne m’arrête pas.
Helena Matanović, 15 ans, Zagreb, Croatie
Osjećam vatru iznutra.
Tijelo mi je napeto.
Želim pobjediti.
Je sens le feu de l’intérieur.
Mon corps est tendu.
Je veux gagner.
Coralie Maubert, 26 ans, Paris, France
Nos corps en mouvement rythmés par le vent
Sont noyés par l’ivresse de nos chairs transpirantes
Divulguant l’effluve de notre harmonie
Maîtresse de notre cadence
Et mon être intraitable
Résolu à sa tâche,
Étend toute la majesté de ta robe immaculée
Lucie McNeill, 15 ans, Paris, France
I see the line of victory
The sun is shining down on me through all the cheering
My lungs want to give up,
But not my heart.
One last effort, I won’t give up!
Running on the track,
I smile back to the sun in glowing glory.
Je voit la ligne de la réussite
Le soleil brille sur moi parmi tout les cris
Mes poumons veulent laisser tomber
Mais pas mon cœur.
Encore un effort, je n’abandonnerai pas!
Courant sur la piste,
Je souris au soleil dans une gloire éclatante.
Blandine Meiller, 54 ans, Chapareillan, France
Regardant le vent -inspire –
être soulevé de terre
l’instant d’après – expire –
aimer
mieux.
Ainsi, guérir,
les pieds en l’air,
notre souffle
au coeur du vivant.
Moira Meléndez Castro, 25 ans, Santiago, Chili
Corro dejando huellas en la vida. Mi cuerpo – y – mi espíritu dicen: ¡bota la ansiedad! Corre, corre sin parar!
Je cours laissant des traces dans la vie. Mon corps- et – mon esprit disent : jette l’anxiété ! Cours, cours sans vous arrêter !!
Andrea et Pearline MENG ZIRILLI ET DESCHAMPS CHRIST, 13 ans, Panama city, Panama
Vowarts fur den Sieg. Rot sind deine Wangen, nachdem du den ersten Platz auf dem Podium durchgehalten hast, erwartet es dich. Wenn du die Barrieren uberbringst, fliegst du zum Sieg. Mit deinem Schwung wird dich die Niederlage nie erreichen
Rouge sont tes joues après avoir persévéré, la première place du podium t’attend.
Sautant les barrières tu t’envoles pour la victoire.
Avec ton entrain la défaite ne t’atteindra jamais.
Cheith Messaoudi, 9 ans, Paris, France
J’aime la natation
J’aime jouer dans l’eau
C’est mon ambition
Ho ho ho
Nager comme un poisson
Glisser comme un requin
Actif comme une plante en floraison
Priscille Meunier, 47 ans, Draguignan, France
J’ai là, au creux du ventre
Le monde entier sur la ligne
de départ.
Ensemble nous apaisons
Le course frénétique
Des battements de mon coeur
Il n’y a pas d’épreuve
Qui ne se traverse seul
Et ni gloire, ni médaille
Qu’on doit garder pour soi.
Nethanael Meyer, 21 ans, Strasbourg, France
Naître destiné
A regarder les autres
Courir libérés
Jeter son monocle
Tromper la fortune
Courir libérer
Mitouya Mitphen Stéphane, 21 ans, Ngaoundéré, Cameroun
S’exalte, acclame, rit, vocifère, s’indigne, Et quand tombe un jouteur, lance un cri guttural. Les athlètes rivaux se poursuivent, s’évitent, Le sang s’échauffe et bout, les bras levés s’excitent.
Sofia Elena Modenese, 17 ans, Padoue, Italie
Un desiderio nel cuore,
L’anima in furore ,
Perdere senza rancore,
La vittoria è la tua grandezza.
Un désir dans le coeur,
L’âme en fureur,
Perdre sans rancoeur,
La victoire est ta grandeur.
Sylvie Montegu, 55 ans, Trelaze, France
Papillons, flamants roses et autres saltos
Figures de haut-vol et noms d’oiseaux
Porteront mon corps plus fort et plus haut
Elisa Montredon, 21 ans, Marseille, France
La sueur sur son front,
Les tremblements de ses mains
Et son corps en voulait encore.
Son esprit n’entendait plus.
Puis au loin il reconnut
le bruit d’une reconnaissance
Lui inspirant une danse.
C’était le public et son âme,
C’était Paris et sa flamme
Lucie Mora, 24 ans, Toulouse, France
Ma pole n’est ni Nord, ni Sud, elle est l’axe vertical sur lequel je prends mon envol. Et malgré les tâches bleutées dont mon corps se pare, je m’accroche, pour que ma peau constellée me rappelle ce moment où je touche les étoiles.
Bethel Adjibi Muatetema Mondomo, 15 ans, Floirac, France
On marche en direction de la mer de la patience
En courant vers les étoiles de l’intelligence
On tape sur l’océan du plaisir de jouer
Je me lève sur le ciel de l’engagement
Anda Muresan, 17 ans, Reghin, Roumanie
Dans chaque mouvement, chaque pas,
On se défie, on dépasse les tracas.
Mes jambes s’élancent, mes bras s’étirent,
Mon cœur bat joyeusement, palpitant de passion, évidemment.
Albert Mălăescu, 11 ans, Targu Jiu, Roumanie
Jeux Olympiques en France :
J’aime Paris, son jactance,
Dieu m’extrait, quelle chance,
De mon inexistence,
Si « Alea jacta est »
Chez moi, à Bucarest.
N
Oana Maria Neacșu, 22 ans, Pitești, Roumanie
Fiecare strop de sudoare devine o bijuterie a efortului in universul sportului, iar fiecare miscare modeleaza povestea trupului.
Chaque goutte de sueur devient un bijou d’effort dans le monde du sport, et chaque mouvement façonne l’histoire du corps.
Odile Nedjaaï, 70 ans, La Chapelle-au-Riboul, France
Des gazelles s’élancent sur la piste.
Elles se frôlent, se dépassent, se distancent.
Dans un ultime effort, l’une d’elles allonge sa foulée
et franchit la ligne d’arrivée.
Elle tombe à genoux, les yeux au ciel, les bras levés.
Elle a gagné.
Claire Niclause, 57 ans, Bagneux, France
Je sais que je ne le mérite pas – mais je le fais à chaque fois. Quand tu es sur le podium... j’y suis avec toi !
Mick Novitch, 30 ans, Clamart, France
Mon corps est un tableau de Picasso,
Où il est difficile de relier chaque morceau,
Malgré tout, tel un super-héros,
Il m’emmène vers les sommets les plus hauts,
Et je ne pourrais pas le trouver plus beau.
P
Naëlle Pecome, 14 ans, Le Lamentin, Martinique, France
Anba soley cho a,
Balon-an ka dansé anlè sab-la,
Dé létjip an-manniman.
Yan brital sèvis,
Yan katafal smach,
Mi bel viktwè !
Wotè épi adres souplé,
Zatak ka trasé larmoni.
Volébol, bon bagay.
Chak so, an powési.
Silans épi waka.
Sous le soleil chaud
Ballon danse sur le sable
Deux équipes en émoi
Service retentissant
Smash puissant
Victoire exaltante !
Hauteur et agilité
Les attaques tracent l’harmonie
Volley, art en action.
Chaque saut, une poésie
Silence et applaudissements
Chloé Pedro, 21 ans, Amiens, France
Allumer la flamme qui est en vous
Frédéric Pierson, 50 ans, Bruxelles, Belgique
Tomber, se relever
Frapper, encaisser.
Perdre ou gagner
Mais combattre. Combattre.
Matilde Ponchia, 17 ans, Padova, Italie
Il vento profumato
di emozioni potenti
per raggiungere l’oro
Le vent parfumé
des émotions puissantes
pour atteindre l’or
Aliénor Pradas, 13 ans, Paris, France
Je suis éprise,
je me lance,
Tel un funambule
Mon cœur balance,
Dans ma tête tout se bouscule.
Ai-je encore le droit à l’espérance ?
La balle est dans son camp
Qui sera le gagnant ?
Véronique Pédréro, 62 ans, Taulé, France
Tu es
Main sur le javelot
Pied sur la poutre
Genoux dans les sangles
Poing dans le gant
Regard sur la cible
Jaillissement sur la piste
Mouvement sans fin
Cri de l’avalanche
Tu es
La chair et le titane
La course à volonté
La fulgurance de l’effort
Q
Noureddine Qadiri Boutchich, 39 ans, Casablanca, Maroc
La petite fille, devant la rangée de coureurs: "Quels secrets ces foulées portent-elles ?"
L’un, d’une calme détermination: "Chaque pas est une lettre dans le récit de nos vies, écrivant une histoire où le corps est la plume et l’esprit, l’encre."
R
Frédérique Ramos, 70 ans, Draveil, France
Le sport défie la peur et nargue les douleurs
Mais si le corps découvre en ses forces nouvelles
La vague sensation de se croire immortel,
Il semble que surtout le gagnant soit le cœur
Exultant d’un bonheur noblement fraternel !
Gabriel RANDRIANANDRA, 14 ans, Majunga, Madagascar
Deraina ny hafalian’ny fanatanjahantena
Miaka-midina toy ny fihetsikin’ny vatana
Miaramientana amin’ny ezaka atao
Lomano, tsambikina, mianjera
Diso fanantenana sy lany fotoana, mamelo-tena satria kavia
Velomina fa mila mijoro sy miakatra
Ascendant et descendant aux gestes du corps
Gage d’effort insufflé aux cœurs des forts
Nager, sauter, trébucher, tomber
Espoir déchu, temps gâché, culpabilité d’être gaucher
Ranimé car besoin de se relever et s’élever
Lauriane Ratel, 44 ans, Orvault, France
Au fil de l’eau, je nage
Je fends l’air, je m’éloigne du rivage
Je foule la terre, j’abaisse ma lame
Avec le feu, j’allume ma flamme
Nolwenn Renaud, 24 ans, Lyon, France
À ces jeux passés à se dépasser,
Seul ou en équipe à s’affronter.
À ces heures à faire couler la sueur,
S’oublier derrière ses valeurs.
Car perdre ou gagner n’est pas la finalité.
Avec fraternité se battre mais se rassembler.
Sophie Renaud, 60 ans, Paris, France
Suspendue au vide
Tes mains, tes pieds, araignée
La pierre et ta peau
Carole Rinaldi, 44 ans, Paris, France
ENVOL DES CHAMPIONS
L’ÉTÉ, AUTOUR DU MONDE
DANSENT LES VICTOIRES
Charlotte Roblin, 15 ans, Chamalières, France
Les jeux olympiques, le Paris d’une vie
Myriam Roy-Gauci, 56 ans, Versailles, France
Mains tenues
Corps tendus
Pour une médaille terminer devant
Cavale géniale d’une balle ovale
Bonds et rebonds d’un ballon rond
Pour une médaille terminer dedans1.
S
Camille Saint-Feu, 38 ans, Grenoble, France
Perdu ? Peu Importe,
Si le sport remplace la guerre,
Alors l’humanité l’emporte.
Inaya Sallem, 10 ans, Saint-Ouen, France
Les Jeux olympiques
Ça pique notre coeur
Quand je suis dans les cages et que je vois le ballon arriver
Je respire un bon coup et j’y vais
En ayant confiance en moi et sans regarder derrière moi.
Et quand on gagne on crie hourra moi et mon équipe
Meriba Salyeres, 44 ans, Macouria Tonate, Guyane française
Écoute cette sonate du corps
Il produit la persévérance
Ressens le tempo des efforts
Il développe l’endurance
Que la force te guide vers la victoire
Que cet hymne de volonté engendre espoir
Par cette envoûtante symphonie
Du parfait : Kenbé rèd pa moli
Laure Sanson, 43 ans, Louchats, France
Prêt. Yeah !
Un coup. V’lan !
A terre. Noooo !
Douleur. Ouch !
Colère. Roaaar !
Debout. Bim !
Raté. Ooops !
Puissance. Powww !
Attaque. BOOM !
KO. ZzZzzZz!
Victoire. Clap Clap clap !
Laura-Cristina Santa, 46 ans, Bucarest, Roumanie
Un zbor de rândunică respiră cu arborii
De-aș avea răbdarea lor
Pentru dansul meu cizelat iar și iar
În prospețimea clipei
Un vol d’hirondelle respire avec les arbres
Puissé-je avoir leur patience
Pour ma danse affinée encore et encore
Dans la fraîcheur de l’instant
Céline Santini, 47 ans, Tours, France
D’échecs en victoires
Gouttes de sueur et larmes de joie
C’est le sel du sport
Nathan Seignemartin, 26 ans, Clichy, France
Viennent du monde, ces athlètes,
Drapés de gloire et d’estime.
S’élancent la victoire en tête,
La médaille d’or en prime.
Joshua Sessad Tsla, 9 ans, Compiègne, France
Des pieds sur le tremplin au tapis d’arrivée,
Mon coeur vibre avec elle et mes yeux captivés
suivent son mouvement dans cette grâce ultime
où corps et âme font un, où l’accord est sublime.
Viktoriia Shaibakova, 22 ans, Penza, Russie
Вращая колеса,
Скорость превращает меня в ветер.
Я стремлюсь быть на вершине.
En tournant les roues
La vitesse me rend le vent.
Moi, je vise plus haut.
Rui Shen, 19 ans, Paris, France
心跳的响声
模糊的欢呼
水花的声响
酸痛的肌肉
急促的喘息
身体的一切都告诉我要停下
但我脑中只有一件事
那就是赢
Les battements du cœur
Les acclamations confuses
Les bruits des éclaboussures
Les douleurs du muscle
Les respirations précipitées
Tout mon corps me dit de m’arrêter
Mais il n’y a qu’une seule chose dans mon esprit,
c’est de gagner"
Jérôme Sibille, 58 ans, Lasseube, France
Des pieds sur le tremplin au tapis d’arrivée,
Mon coeur vibre avec elle et mes yeux captivés
suivent son mouvement dans cette grâce ultime
où corps et âme font un, où l’accord est sublime.
Laure Sorasso, 55 ans, Echarcon, France
Quando camminare barcolla, esita
Ondeggia
Quando vacillare si corregge e balza
E corre
Quando cadre diventa strisciare e in fine
Si alza
Irradi la danza, il tuo corpo è la sua linfa
Quand marcher chancelle, hésite et tangue
Quand vaciller s’affermit, jaillit et court
Quand choir devient ramper et se relève
Tu irradies la danse, ton corps en est la sève.
Patrice Soyer, 73 ans, Compiègne, France
Un cri un peu bestial
De la sueur inarrêtable
Une balle comme une fusée
Mais le point refusé !
Lucija Štimac, 15 ans, Zagreb, Croatie
Imam svu energiju svijeta
Moje tijelo je slobodno
Osjećam svaki dio sebe
J’ai toute l’énergie du monde
Mon corps est libre
Je sens chaque partie de moi
T
Lesly Theverin, 39 ans, Lorrain, Martinique
L’heure a sonné, la flamme est arrivée
Portée par toute l’humanité.
Je peux pleurer de rage
Mais ma force sera mon courage
Les heures de travail, la persévérance
Feront passer mon message
je ne suis pas une simple âme
Je suis l’emblème de l’espoir.
Julien Thibault, 45 ans, Gif sur yvette, France
La devise résonne
Fusées humaines
Sprints effrénés
Corps sculptés
Défi éternel
Un pied de plus
Le coeur vibrant
D’un espoir
Jean-François Thibault, 72 ans, Paris, France
« Quelle vista ! » (avec un dixième à chaque œil ?)
« Très en jambe aujourd’hui » (pourtant elle n’en a qu’une !)
« Victoire dans un fauteuil » (et ils y resteront après le match !)
S’il nous manque quelque chose ce n’est pas l’ambition.
Hyacinthe-Arnaud Tiacoh, 26 ans, Paris, France
The gaze frozen in the marble of the moment
Let us glimpse in the space of a breath
The pain that the smile hides
But an inner voice cries out from within
"It’s effort that makes the strong."
Le regard figé dans le marbre de l’instant
Laisse entrevoir en l’espace d’un souffle
La douleur que le sourire camoufle
Mais une voix d’intérieur crie au-dedans
« C’est l’effort qui fait les forts ».
Constance Tomasini, 26 ans, Nice, France
On m’a enlevé ma jambe droite,
Je l’ai troquée par une corde,
On a réduit ma mobilité,
J’ai augmenté mon agilité,
On m’a condamné aux épreuves,
J’en ai fait un terrain de jeu
On a détruit mes objectifs
Alors j’ai atteint la cible.
Magdalini Topalidou, 48 ans, Xanthi, Grèce
Μια πιστολιά
δίνεται η εκκίνηση
κόβεται η αναπνοή
Προπόνηση στην άμμο
Με ήλιο με βροχή
Είμαστε όρθιοι
Μετά τον τραυματισμό
Ξανά στο παιχνίδι
Παίζουμε ακόμα
Αλλαγή χεριού
Περνώ τη σκυτάλη
Un coup de pistolet
annonce le départ
il coupe le souffle
S’entraîner dans les dunes
sous le soleil sous la pluie
on reste debout
Après la blessure
de nouveau dans le jeu
on joue encore
Changement de main
passer le témoin
Noemi Tran, 31 ans, Paris, France
Swift flunge, song of brass
Veins spinning fierce quicksilver,
Gold-clad neck, at last.
Flèche leste, bruit d’airain
Veines filant le vif-argent,
Au cou, l’or, enfin.
Emmanuel Travier, 55 ans, Longuenée-en-Anjou, France
A contre courant
Sur un mur je descends
Sans perdre l’équilibre
Vivre l’instant
Ici et maintenant
Dans ce corps je vibre
Il est beau ce moment choisi
Il est beau ce besoin de défi
Elle est pleine de douceur la vie
Melissa Turato, 17 ans, Padoue, Italie
Che grande emozione
fare una competizione,
che fatica allenarsi,
ma che dolce soddisfazione vincere!
Quelle grande émotion
faire une compétition,
quelle fatigue s’entraîner,
mais quelle douce satisfaction gagner!
Lucas Tuzi, 27 ans, Fameck, France
Un pas, une ligne, une limite, une médaille, un rêve.
V
Arthur Vandeventer, 21 ans, Paris, France
Le corps qui transcende l’âme
Par le sport, l’art de la Flamme,
Celle qui allume un concert de frissons,
Au rythme de la Grande Compétition
Valère Van Lancker, 21 ans, Amiens, France
Briller de mille jeux
Alaïs Vareille, 18 ans, Rennes, France
Une larme de fatigue coulant dans le dos, je continue d’avancer. Rien ne pourra m’arrêter, ni le soleil, ni la pluie, ni personne. Plus de bruit, juste des souffles autour de moi. C’est le silence avant le combat, avant le défi de toute une vie.
Mai Vidal, 55 ans, Gif-sur-Yvette, France
Mon regard pointe l’espoir, fier et sans détour,
L’intention élève ma foulée, focalisée,
Inébranlable foi repoussant la douleur,
L’effort, toujours, perlant de sueur, d’exigence,
Explosive volonté, je mène la danse"
Pauline Vieux, 23 ans, Nantes, France
Accélération du BPM, le départ est lancé
Concentration extrême, les yeux rivés sur l’arrivée
Gardons espoir, le trophée à portée de main
A deux doigts de la victoire, le podium au bout du chemin
Nathalie Vincent-Arnaud, 59 ans, Toulouse, France
Des pistes aux bassins
D’Olympie à Paris
En corps s’écrivent les mémoires
Gravées dans le souffle et l’élan
Des cœurs battants
Des visages éblouis
W
Henriette Wadoux, 68 ans, Compiègne, France
Gestes mille fois répétés /
Bras solides et souples/
Pieds ancrés dans le sol/
Souffle retenu/
Arc bande, flèche libérée
Mélinée Wald Michiardi, 8 ans, Paris, France
Quand je danse
Je saute, je tourne, je me balance
Je me défoule
Je joue mon personnage
Je reprends et je reprends mes erreurs
Je travaille sans m’arrêter
J’aime, j’aide et je vole !
Alexandra Wantuch, 39 ans, Paris, France
Paris, les vois-tu ?
Les drapeaux du monde flottent vers tes cieux olympiques
Paris, entends-tu?
Le monde chante la main sur le cœur d’une seule voix
Sa passion du sport
Sa passion du jeu.
Alors à vos médailles, prêts ?
Jouez (olympiques) !
Nathaniel Wehrle, 15 ans, Los Angeles, USA
Trap the striped ball hard
It’s quick, I better grab my rack
I brought it back to the speed of light.
It was my pleasure
Finally, I end with a bam
And a slam!
Frappe fort la balle rayée
C’est rapide, je ferais mieux de prendre mon rack
Je l’ai ramené à la vitesse de la lumière.
C’était mon plaisir
Enfin, je finis avec un bam
Et un slam
Lisa White, 21 ans, Frasne, France
Athlète paralympique, élance-toi et trace ta route
Dans l’histoire du sport, ton nom se rajoute
Sur la piste d’athlétisme, casse les préjugés
N’écoute que ton cœur et laisse-toi te guider
Y
Jessica Yue Nam Yoong, 13 ans, Paris, France
Dans le stade vibrant, l’âme s’envole,
Où les athlètes défient les étoiles,
Le sport est un ballet de force et de grâce,
Où chaque mouvement est une embrassade.
Z
Gaëlle Z, 38 ans, Brainans, France
Lointaine terre brûlée emplie de rage,
Rouge piste en reflet dans cette goutte,
Au creux de ma nuque, peur qui le glace,
Que trépasse l’échec cette fois,
J’irai en corps et non sans trace,
Tendre le relai de la Grâce,
Liberté, Égalité, Médaillé.
Halyna Zelena, 27 ans, Kiev, Ukraine
Не раз ти чув: не буде діла
У спорті з мене, твого тіла!
Ти не звертав на це уваги,
І не забракло нам наснаги.
Тепер обоє ми щасливі:
Перемагають все сміливі.
«Я зможу» – це девіз людини,
Яка здолає всі вершини.
On t’avait dit que moi, ton corps
Je n’étais pas fait pour le sport
Mais toi tu ne les as pas crus
Et depuis nous deux on a su
Se donner la force de croire
Que les braves créent leur histoire
Et l’impossible arrive à ceux
Rêvant d’escalader les cieux
Arélia Zirktof, 49 ans, Gennevilliers, France
Le coeur s’emballe.
Le souffle est court.
Détourner l’obstacle.
Cent mètres. Peut-être 1000.
Puis relever la tête.
Et respirer.
À nouveau